dimanche 20 janvier 2013

Cyrielle se promène.

Ça fait maintenant une semaine et un jour que je suis arrivée. Je n'ai toujours pas visité le centre de Vancouver, mais ça ne saurait tarder ! En attendant, j'ai fait le tour du quartier pour pouvoir me repérer. 

Et croyez-moi, faire le tour du quartier n'est pas de tout repos. C'est que ça grimpe ! Mais entre deux maisons, on peut apercevoir les montagnes dont les plus hauts sommets sont enneigés. Ainsi, on ne se préoccupe plus d'avoir mal aux jambes tellement ce qui nous entoure est à couper le souffle (ahah, les montées le sont également!). 




On m'a prévenue que la faune ici est sensiblement différente à celle de Paris. Les ratons-laveurs (raccoons) ne se gênent pas pour entrer dans les maisons et chipper toute la nourriture à leur portée. Ce n'est pas pour rien qu'ils ont un pyjama rayé ! 
Les ratons-laveurs, ça passe. Les ours (bears), un peu moins. Et oui, il est fréquent d'en croiser dans le quartier. Apparemment, un ours a même été vu dans le jardin en train de dévorer le potager! Rassurant. 

Qu'à cela ne tienne, on est en hiver, et les ours dorment ! 



Je peux donc me balader dans les bois en toute sérénité. À défaut d'avoir rencontrer un caribou, j'y ai vu 3 écureuils, 2 aigles qui tournoyaient dans le ciel, et beaucoup, mais alors beaucoup de chiens ! En effet, j'étais dans un coin privilégié pour les promenades canines sans laisse. J'ai arrêté de compter à partir de 50 chiens rencontrés. La plupart étaient des labradors, donc ça va, je n'ai pas eu peur. 
Sur le chemin du retour, j'ai croisé une adolescente en pyjama. Soit c'est elle, soit c'est la mode canadienne qui est bizarre. 

Toutes ces promenades (il m'en a fallu plusieurs de plus d'une heure chacune pour me faire une idée du voisinage) se faisaient dans une ambiance particulière où de nombreux sens étaient sollicités. 
La vue tout d'abord. De grands arbres verts, des jolis maisons cachées entre les branchages, les Rocheuses au loin… 
Ensuite, l'ouïe. On entend les chants des oiseaux, le bruit de la rivière, et c'est tout ! Ça change des Yvelines, où il faut se perdre dans une forêt pour n'entendre que ces doux sons. 
Et enfin, l'odorat. Le parfum des pins mêlé à l'odeur d'un feu de cheminée : fantastique !
Sur ces termes quelque peu poétiques, je vous dis à bientôt. 

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