mercredi 24 juillet 2013

Vendredi 19 juillet. Premier jour, premières galères…

Vendredi 19 juillet, à l'aéroport Charles de Gaulle à Paris - Terminal 2E, Porte 10

10h40
"Bon, je suis arrivée au point de rendez-vous 20 minutes avant l'heure à laquelle les participants et leurs parents sont sensés arriver. Le temps pour moi de relire le guide du bon accompagnateur et de réviser les formalités du départ, puisque je suis la seule encadrante au départ de Paris, pour 10 participants. J'enfile mon gilet de signalisation jaune fluo (ouh, sexy!) et j'attends."
10h55
"Les premiers participants et leurs parents arrivent. Je récupère les documents demandés et vérifie que leurs papiers d'identité sont valides jusqu'après la fin du séjour."
11h25
"Le père qui était allé changer ses euros en livres anglaises pour son fils est revenu, on peut enfin se diriger vers le comptoir d'enregistrement."
12h30
"Tous les participants et moi-même venons de poser nos bagages et avons nos billets d'avion en main. Heure d'embarquement prévue : 12h55. OK, je crois qu'il va falloir se grouiller là !"
13h05
"Ouf, la porte pour embarquer n'est pas fermée, il reste encore une dizaine de passagers dans la queue. Les participants s'avancent un à un avec leur billet d'avion et leur pièce d'identité. Tout d'un coup, une fille me tapote sur l'épaule et me dit : "Euh Cyrielle, je crois que j'ai perdu ma carte d'identité." Coup de panique, elle ne peut pas prendre l'avion sans papier d'identité, le stewart ne veut pas la laisser monter. J'appelle mon organisme sur le numéro d'urgence, ils ne savent pas quoi faire puisque c'est une situation inédite ! Les employés ne veulent pas la laisser monter, et me laisse un choix : monter dans l'avion de suite, ou rester sur place avec elle. Sachant que les 9 autres participants étaient déjà dans l'avion, je ne pouvais pas les laisser partir à Londres seuls. Mais sachant aussi que j'étais responsable pour la jeune fille qui restait sur place, je ne pouvais pas la laisser seule. Me couper en deux était la solution évidente, mais on n'avait pas le temps, l'avion avait déjà été trop retardé.
Finalement, le compromis a été de laisser la fille aux mains d'un employé d'AirFrance dont j'ai communiqué le nom et le numéro de téléphone à CLC, et je suis entrée dans l'avion. Je remonte toute l'allée pour trouver mon siège qui est sur l'avant-dernière rangée, et je vois les expressions des autres ados qui ne comprennent pas pourquoi je ne suis pas suivie de la 10ème fille avec qui ils avaient déjà fait connaissance."

15h00 
"L'avion atterrit, j'allume mon portable. Plein d'appels en absence, des messages vocaux et des textos arrivent d'un coup, tous du même numéro : celui de l'accompagnatrice du groupe de Toulouse qu'on doit rejoindre à l'aéroport. Elle m'indique où elle se trouve avec son groupe composé de 23 jeunes, et elle me dit que ça fait déjà 2h qu'ils sont en train d'attendre sans nouvelles des responsables locales qui devaient leur indiquer l'autocar réservé pour nos groupes." 
15h30 
"Tout le monde a récupéré ses bagages sans problème, on se dirige maintenant vers la navette pour aller au terminal 5. Nous rejoignons les Toulousains, et essayons de contacter les responsables pour savoir où et quand le car arrivera. On apprend finalement qu'il faut se diriger vers le terminal 4 et que le chauffeur arrivera à 17h30…" 

20h00 
"Enfin au point de rendez-vous des familles. On attend encore le groupe de Bordeaux, qui ne devrait plus tarder. Les enfants sont appelés selon les regroupements dans les familles hôtesses. On s'aperçoit que pour certains, ce n'est pas la famille initialement prévue car des changements ont eu lieu dans la journée. 
Une fois les 47 participants partis avec leur hôtes, je rentre avec une autre accompagnatrice dans ma famille hôtesse, qui est extrêmement sympathique et chaleureuse. Je m'endors le soir en pensant que le pire est derrière moi…" 


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Tous les commentaires, positifs ou négatifs, sont les bienvenus !